Les Ailes Limousines
Menu icoMenu232White icoCross32White
<
>
  • MH1521
  • MS 733
  • DJINN SO1221
  • GC01
  • Arsenal AIR 102
  • Aviette

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
icoFacebook24Color icoYoutube24Color
  • Les Ailes Limousines
  • Les Ailes Limousines
  • icoHome32Dark
    Les Ailes Limousines ▴▾
    • Présentation
    • Notre association
  • icoSignpost32Dark
    Notre actualité ▴▾
  • icoPlan32Dark
    Nos réalisations ▴▾
    • Restauration Broussard MAX HOLSTE MH1521
    • DJINN
  • icoClock32Dark
    Notre musée ▴▾
    • MH1521
    • MS 733
    • DJINN SO1221
    • GC01
    • Arsenal AIR 102
    • Aviette
  • icoClock32Dark
    Notre histoire ▴▾
  • icoDocument32Dark
    Projets en cours ▴▾
  • icoAfterwork32Dark
    Manifestations ▴▾
  • icoCheckbook32Dark
    Formulaires ▴▾
    • Adhésion
    • Don
    • Contact
  • icoBasket32Dark
    Boutique ▴▾
    • Boutique
    • Réservation Vol de découverte en BROUSSARD
  • Blog
  • Se connecter
  • Présentation
  • Notre association
  • Restauration Broussard MAX HOLSTE MH1521
  • DJINN
  • MH1521
  • MS 733
  • DJINN SO1221
  • GC01
  • Arsenal AIR 102
  • Aviette
  • Adhésion
  • Don
  • Contact
  • Boutique
  • Réservation Vol de découverte en BROUSSARD
MH1521 MS 733 DJINN SO1221 GC01 Arsenal AIR 102 Aviette

Raoul MONRIBOT (Le citoyen)

( Par Firmin VOISIN)

Difficile de parler de l’héritage que nous a laissé Raoul MONRIBOT avec l’aide de son fils Claude, des pièces de musée symboliques mais peu représentatives de l’homme extraordinaire qu’il a été, dont il con vient, même pour un inventaire, de résumer la notoriété.

LE CITOYEN: Né le 02/09/1891 à Dournazac et décédé le 11/09/1973 Limoges. Son épouse : Robineau Dina née le 09/06/1892 décédée le 11/08/1973 à Limoges. Quatre enfants : Marie Thérèse (1916-1975), Claude (1928-2024), Jacqueline (1934-2020), Claudine (20/06/ 1940). Une famille unie et reconnue comme résistante pendant la 2nde guerre, deux gendres Raymond CARTIER engagé dans la RAF, brillant pilote et Henri KARAQUILLO résistant torturé par la gestapo qui ira à Mauthausen. Raoul MONRIBOT se distingue aussi au service militaire du 9/10/1912 au 22/02/1918 , appelé, rengagé, sous-officier, blessé, décoré, refuse d’être réformé puis est volontaire pour l’armée d’Orient (Salonique). En 1913, il aura une aptitude médicale pilote militaire sans suite. En 1916, il enseigne la préparation militaire à Gay-Lussac. Le 12/04/1919, il rejoint la SNCF (compagnie du PO) qu’il convoitait jusqu’au 12/04/1951 pour une brillante carrière à Limoges, agent démarcheur, contrôleur, commis très apprécié . Le 3/7/1968, l’ordre national du mérite s'ajoute à ses multiples distinctions. Humaniste, discret, il n’a pas voulu tirer profit de ses inventions ce que d’autres ont fait à sa place. Il méritait bien une rue Raoul MONRIBOT à Limoges.

L’INVENTEUR-AVIATEUR: Dès 17 ans, Il rejoint son père Jean à la Société Limousine d’Aviation avec MM JANICOT et DELBREL au 10,rue de Paris ayant local et outillage. Les objectifs sont vastes, de la construction d’engins volants, l’aménagement d’aérodrome .. à la carte postale ! Il va oser son premier vol en 1909, lancé au dessus de la carrière ST Lazare à partir d’un tremplin avec un avion sommaire, deux caisses assemblées surnommé canard (caisse avant), public enthousiasme! Il invente une hélice en lamelles de bois collées. Deux autres réalisations, un planeur biplan de 20m d’envergure sera testé sur le tremplin de Saint-Lazare et un monoplan de 10m d’envergure qui fera l’objet d’une souscription pour être doté d’un moteur. On peut citer aussi un train de 3 cerfs volants gros porteurs capables d’emporter une charge de 20kg à 800m d’altitude pour la photographie aérienne (Premier prix à CHALUS en 09/1910 pour avion et cerfs volants), le remplacement de l’écheveau de caoutchouc moteur des modèles réduits par une fusée d’artifice. Suivent une idée inattendue que Claude désignera fort justement ptérodactyle du futur et d’autres à voir...

Raoul MONRIBOT (L'Inventeur)

Le chapitre inventeur/aviateur ne peut être rigoureusement chronologique et je m’en excuse. Fasciné par la performance de BLERIOT, Raoul MONRIBOT aurait voulu qu’il poursuive par la traversée de l’Atlantique et n’hésita pas à lui avancer un projet futuriste resté à l’état de maquette d’un avion géant, triplan, 66m d’envergure, 30 tonnes, 6 moteurs, 10 membres d’équipage, curieux mélange de fantastique et de logique, d’intuitions et de savants calculs après cinq ans d’études précise son fils Claude. Les fonds manquèrent pour entreprendre la construction et Blériot ne retins pas l’offre. Bien évidemment Raoul MONRIBOT ne se découragea pas et proposa, sans plus de succès, une version militaire. Toujours inspiré et passionné, il imagina également des parachutes de secours pour avions, un avion de ligne monoplan . Il faut parler de l’inventeur prolifique qu’il fût dans des domaines très variés. Ce furent pas moins de 66 inventions brevetées en tout genre qui furent déposées. Le bâton lumineux du policier, c’est lui, la canne lumineuse pour non-voyants aussi! Sa notoriété fit un bond en avant quand il se chargea en 1948 de la Foire de Limoges qui se déplaça du Jardin d’Orsay au Champ de Juillet et compléta ses habitudes agricoles par une véritable Foire-Exposition pour tout. Une foule énorme fût attirée par toutes les innovations des nouveaux stands commerciaux, industriels, artisanaux et sportifs. De même un salon du jouet (Raoul et son fils inventeront dès 1950 les jouets radiocommandés) et bien sûr une exposition des Inventeurs où la première bicyclette volante était présente. Durant sa carrière SNCF, il fût bien sûr à l’origine de nombreuses suggestions dont 25 furent ratifiées. De la poinçonneuse lumineuse en passant par nombre de dispositifs d’éclairage, d’améliorations de la signalisation des voies (crocodile) et d’aides au travail des cheminots ou le ticket de quai contre la fraude!

LA BICYCLETTE VOLANTE L’idée avait bien sûr déjà germé chez Raoul MONRIBOT dès ses premières activités aéronautiques et il entrepris la construction mais ne pu l’achever, Ce n’est que vers 1935 qu’il s’y consacra à nouveau et l’acheva en 1939; il est possible qu’elle fût présentée à Feytiat et y fit quelques essais de roulage mais l’approche de la guerre mit fin aux projets d’exposition. Pour la bicyclette comme pour les autres évènements, ce qui vous est décrit est une synthèse des documents consultés dont je présente ce qui me paraît le plus plausible m’éloignant de l’emballement médiatique (déjà …) et des contradictions avec d’autant plus de difficultés que la famille a déposé tous les documents originaux aux Archives Municipales et que leur consultation n’est pas autorisée malgré un rdv de lecture confirmé ... Pour résumer, deux bicyclettes volantes (évolutives certainement) seront construites, la première sans doute utilisée pour la deuxième qui sera vandalisée (déjà…) ce qui justifie un exposé difficile. A priori, voici l’aéroplane n°1 présenté non entoilé, aile médiane de 10.50m d’envergure, poids 50kg.

L'Aviette MONRIBOT

Le pilote est assis sur un châssis allongé faisant tourner une hélice à 1500 t/mn avec système pédalier et volant d’inertie capable d’environ 24 cv. M. PRADEAU, Av. Garibaldi, participa à la partie cycles Le décollage est estimé à 35 km/h et le vol à 80km/h. Il est probable que le modèle ne restera pas longtemps en l’état et va subir de nombreuses améliorations ...En 1946 Raoul MONRIBOT bénéficiera d’une aide matérielle de l’Etat (tubes, accastillage). En 1948 ce fût l’évènement Foire Exposition de LIMOGES: pas de photo datée à présenter. A LYON, par contre oui mais dans le détail on peut distinguer des évolutions: cadres de fuselage, “capot moteur˝, envergure 12m, poids 70kg, ailes toujours médianes? Une autre vue de l’évolution à gauche qui fait bien apparaitre les détails du mécanisme de propulsion et les ailes seront vraisemblablement hautes,le train avant est modifié. Mais il s’agit toujours de la version 1 (pas de structure de fuselage métal). M. Raoul MONRIBOT a bénéficié d’un local attribué par Léon BETOULLE, maire de LIMOGES au bâtiment du lac d’Uzurat pour lui permettre de continuer ses travaux. Il a été vu également chez les cycles COULIER, place Sainte Félicité. Il ne faut pas vous étonner si notre inventeur s’intéressa aussi aux hélicoptères qu’il présenta sur plans à Saint Etienne en 1954 (projet d’hélicoptère léger) et à Bourges en 1959 (projet de vélocoptère avec petit moteur)!

LE PROJET N°2 DENOMME CYCLO-PLANEUR

Raoul MONRIBOT avait un but depuis le début de ses travaux, permettre aux pilotes de planeur de se libérer des contraintes du décollage. Nous y sommes actuellement mais son projet élaboré avec les matériaux et les techniques qu’il maîtrisait, c’était déjà un motoplaneur avec petit moteur d’appoint.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il se remis donc à la construction de son projet n°2 mais ne put l’achever et, de surcroît il fût vandalisé à UZURAT. Les vestiges furent stockés dans les locaux de la Ville de Limoges avenue du Mal LECLERC jusqu’à leur prise en charge par les Ailes Limousines. C’est avec tristesse que vous sont présentés ses vestiges.

icoPaperclip32Dark Divers articles de presse concernant Raoul MORIBOT

Nos partenaires
  • France-Aéro
  • Faure Equipement
  • PZ Concept
icoFacebook24Color
  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations Culturelles